It's only pain
It only hurts
I am only down on the floor
where I have been before
And I'll be here again
Though it hurts to lose you
It's only pain

We went so far
We flew so high
Now it's not easy
To watch it die
To just let go
And not ask the reason way
It won't matter anymore

It's only pain
It only hurts
I am only down on the floor

where I have been before
And I'll be here again
Though it hurts to lose you
It's only pain

It's not my style
It's not my way
To see the future
In shades of grey
Though I still can't bring myself to say
That you don't matter anymore

It's only pain
It only hurts
I am only down on the floor
where I have been before
And I'll be here again
Though it hurts to lose you
It's only pain
It's only pain

Katie Melua - It's only pain



ça y est, le temps passé à nouveau ensemble est plus long que le temps où nous nous sommes séparés. Et pourtant, ce n'est pas un scoop puisque j'en parle à chaque fois que je me connecte ici, je vais toujours mal. Je vais vraiment mal.

On a tous peur de perdre l'être aimé, mais quand on sait ce que c'est que de le perdre, c'est encore pire, c'est comme la différence entre savoir qu'il existe quelque part la possibilité que le ciel vous tombe sur la tête et avoir eu la preuve réelle, tangible, dure, que ça peut arriver. 
Je ne sais pas comment on peut rester avec quelqu'un qui nous a montré à quel point on pouvait souffrir ... c'est peut être ça le problème finalement.

Ce blog n'a plus vraiment de vie, mais je le garde quand même ouvert parce que ça me rassure de savoir qu'il y a un endroit où je peux déposer toutes mes pensées de ce genre. Et puis il contient une histoire.
Je suis impatiente de voir arriver l'été pour pouvoir me dire que ça y est, c'est passé, pour avoir l'impression d'avoir cauchemardé cette sombre période. Pour me dire "une année est passée là dessus".

J'ai peur, j'ai super peur, je ne fais plus confiance et je me sens totalement incomprise.
L'amour, ça devrait toujours être du sucre, des ailes, de la mousse, et moi j'en fais du plomb, lourd, indigeste, comme des boulets que je mange du bout des lèvres à la place des dragées roses et bleues ...

Non ... rien de plus sous le soleil de ce blog.

Aujourd'hui, pour fêter nos deux ans ensemble, mon copain et moi dînons aux chandelles. Arrivés au dessert, il pose sa main sur la mienne et me murmure ; "Je t'aime ...." C'est la première fois qu'il me le dit et de joie, je fonds en larmes. Pris de panique, il ajoute : "Mais non, pleure pas, je rigolais !" VDM

Je ne comprends pas comment on peut passer deux ans avec quelqu'un sans avoir cherché à savoir ce qu'il ressent pour vous. ça me dépasse et limite, ça me révolte.
Enfin bon. En ce moment, en amour, je n'ai de leçons à donner à personne.

Et un petit hommage, pour Jean Ferrat qui s'en va aujourd'hui, un poème d'Aragon qu'il avait mis en musique, une chanson magnifique qui me touche beaucoup.

... ou alors, je peux aussi arrêter de faire la gueule.

J'ai décidé d'arrêter complètement de penser à lui pendant la semaine. On va voir si ça me va mieux au moral. Je suis mal en ce moment et j'ai besoin de me mettre à l'abri des déceptions et des frustrations.

Je voudrais avoir le courage, pouvoir, surtout vouloir acceuillir la vie en moi ...

Pas que la vie qui bouge, avec deux bras et deux jambes, mais aussi la vie qui fait qu'on a envie de bouffer les jours à pleines dents ... oui, vivre au lieu d'exister ...

Toujours différente, toujours ... on se sent tous différents mais je l'ai toujours ressenti plus profondément, plus sensiblement peut être que la plupart des gens de mon entourage ... vivre avec lui, se marier, avoir des enfants ... j'arrive pas à m'ouvrir, le coeur et les bras.

Je râle quand il ne m'appelle pas, quand il reste plusieurs jours sans me donner de nouvelles, mais quand mon téléphone sonne, je m'énerve, je ne lui réponds pas, je fais la morte.

Je me sens tout à la fois abandonnée et emprisonnée. Je ne sais pas si j'ai bien fait de recommencer notre histoire, je ne sais pas si je suis en train de faire autre chose que gâcher avec des souvenirs laids et inutiles toute la belle histoire qu'on a eue avant.

Je ne fais que ressasser, toujours écrire la même chose. Mais ça me fait du bien.