ptit-pois

Toutes ces plumes qu'on y laisse

Vendredi 30 octobre 2009 à 0:46

J'ai un travail à faire sur moi même. Et ces derniers jours j'ai compris ce que je recherche dans la fusion avec lui, et pourquoi c'est un tel déchirement de quitter la chaleur de ses bras. C'est pas de la psychologie de bazar, non, j'ai réellement compris que c'est le regard de la mère sur le nourisson, que c'est cette fusion là ... je pense qu'on en est tous plus ou là, mais je n'y avais pas pensé me concernant, et il me reste à découvrir, petit soldat perdu en moi même, pourquoi ce sevrage là ne s'est pas fait, pourquoi ce froid m'envahit quand il me retire la chaleur de ses bras, de son ventre contre le mien.
Je suis fatiguée, fatiguée d'être aussi compliquée, et de me rendre compte, douloureusement, chaque jour, que rien n'est simple, qu'on ne peut pas vivre d'amour et d'eau fraiche, que j'ai un labyrinthe dans la tête et qu'on est tous dans ce cas là, enfermés dans notre propre labyrinthe ; il n'y a pas de sortie, pas de fil d'Ariane, et on finira tous bouffés par le Minotaure.

Ecrit par ptit-pois

Mercredi 28 octobre 2009 à 14:39

Aujourd'hui ça fait trois mois.

Je vais mieux, je crois.

Je guéris. Doucement.


http://a7.img.v4.skyrock.net/a73/chupa-chups-du-95/pics/2468155923_small_1.jpg


Peut être parce que je l'ai eue, ma réponse.
Il est revenu.
Mais moi, je ne sais pas si mon coeur est encore assez solide ... je lui en veux, et je ne sais pas ce qui se cache derrière ça. J'ai besoin de preuves. Je n'y crois pas. Je suis devenue un être de glace, pragmatique, comme un flic qui a besoin de preuves pour innoncenter un suspect. Je ne me comprends pas. Mais c'est trop facile. On ne brise pas un coeur entre ses mains pour revenir trois mois plus tard avec juste un bout de skotch pour colmater le trou. Trop de temps a passé. J'ai trop réfléchi, aussi. Je ne veux pas qu'on revienne au même point qu'avant de se quitter. Je ne veux pas du skotch, je veux du béton armé pour couler dans mes blessures et les refermer vraiment.

Alors, pour l'instant, on continue le décompte. Mais au moins, on se voit. Soulagement de ne plus se sentir en quarantaine.

Comme quoi, il me reste un semblant de dignité ... ouf.

Un baiser, quand même ... un moment d'éternité, tant attendu mais en même temps tant à se répéter que ça n'arrivera plus, sensation magique d'être une minute à nouveau à ma place -dans ses bras.

Ecrit par ptit-pois

Mardi 27 octobre 2009 à 16:11

Je suis chez moi, le beau temps permet l'ouverture des fenêtres, et un chien hurle dans le lointain. De toute évidence, un chien que des maîtres en vadrouille ont oublié dans le jardin. C'est juste déchirant. Je ne sais pas exactement où il se trouve, sinon j'irais bien lui ouvrir la barrière.

Quatre vingt dix jours.

Ecrit par ptit-pois

Lundi 26 octobre 2009 à 23:56

Je déteste la résignation, la patience, l'héroïsme professionnel et tous les beaux sentiments obligatoires. (...)

J'aime l'humour subversif, les taches de rousseur, les genoux, les longs cheveux de femme, le rêve des jeunes enfants en liberté, une jeune fille courant dans la rue. Je souhaite l'amour vivant, l'impossible et le chimérique.

Magritte

 

Ecrit par ptit-pois

Dimanche 25 octobre 2009 à 18:00

C'est déjà difficile de ne pas comprendre ce qui se passe dans la tête des autres, alors quand on ne comprend plus non plus ce qui se passe dans la notre, je crois que la seule chose qu'on puisse expliquer, c'est pourquoi le cerveau est sur le point de disjoncter.

Dans ces moments là, une solution : feuille de papier, stylo, liste.



http://www.canadianchristianity.com/film/graphics/bigfish.jpg

Ecrit par ptit-pois

<< Les jours d'avant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Les jours d'après >>

Créer un podcast