Je ne comprends pas comment on peut passer deux ans avec quelqu'un sans avoir cherché à savoir ce qu'il ressent pour vous. ça me dépasse et limite, ça me révolte.
Enfin bon. En ce moment, en amour, je n'ai de leçons à donner à personne.
Et un petit hommage, pour Jean Ferrat qui s'en va aujourd'hui, un poème d'Aragon qu'il avait mis en musique, une chanson magnifique qui me touche beaucoup.
Il a écrit sur de nombreux autres sujets, ce serait idiot de le réduire à ses chansons d'amour, mais puisque c'est le thème de ce blog, c'est celle ci que j'ai choisie.
Salut Jean ...
Salut Jean ...
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre.
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant.
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre.
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines.
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon.
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines.
Comme au passant qui chante, on reprend sa chanson.
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens de frisson.
J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne.
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne.
Tu m'as pris par la main, dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux.
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux.
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes.
N'est-ce pas un sanglot que la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe.
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues.
Terre, terre, voici ses rades inconnues.
Aragon et Jean Ferrat - Que serais je sans toi
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant.
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre.
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines.
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon.
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines.
Comme au passant qui chante, on reprend sa chanson.
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens de frisson.
J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne.
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne.
Tu m'as pris par la main, dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux.
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux.
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes.
N'est-ce pas un sanglot que la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe.
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues.
Terre, terre, voici ses rades inconnues.
Aragon et Jean Ferrat - Que serais je sans toi
Et une autre chanson, de Cali cette fois, parce que je l'ai découverte aujourd'hui et qu'elle me touche.
On s'étreint, on se serre comme on se boit
Est-il nécessaire que je répète tant de fois
Je t'aime, je t'aime, je t'aime je n'aime que toi
Je t'aime, je t'aime, je t'aime je n'aime que toi
On se suce les lèvres, on mélange nos doigts
Le bonheur est une vieille, qui boite sur du verglas
Alors je le répète pour qu'on ne l'oublie pas
Je t'aime, je t'aime, je t'aime je n'aime que toi
Je pendrai, haut et court
Quiconque, te rôdera autour
Le bonheur est une vieille, qui boite sur du verglas
J'essaie de m'en souvenir à chacun de mes pas
On a cloué des projets sur nos agendas
Pour être sûrs, bien sûrs, d'aller au moins jusque là
Tu as peur de me voir partir et moi que tu ne restes pas
Je t'aime, je t'aime, je t'aime je n'aime que toi
On se griffe, on se renifle, on se boit
On se cherche aux coins de chaque instant on ne se lâche pas
J'ai ces mots comme un flambeau qui guide nos pas
Je t'aime, je t'aime, je t'aime je n'aime que toi
Je pendrai, haut et court
La première vermine, qui te fera la cour
Le bonheur est un chien qui traverse une quatre voies
J'essaie de m'en souvenir à chacun de mes pas
Cali - Pour Jane