ptit-pois

Toutes ces plumes qu'on y laisse

Dimanche 27 février 2011 à 22:45

Je me suis rendu compte en y repensant plus tard que ce que j'avais écrit hier et aussi la définition de la dépression. Dépressive pour tout un tas de trucs et le chaos de ma vie sentimentale a encore enfoncé ma tête dedans.
Le manque de toi et la dépression se mêlent, se nourissent l'un de l'autre, s'aggravent l'un l'autre, me font sombrer.

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Triste week end, à m'ennuyer de toi ...
 


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J'espère ne pas devenir aigrie. En ce moment, le bonheur des autres m'agace. Pas toutes sortes de bonheur : dans le domaine du sentimental, des relations, des projets.
Je devrais être heureuse pour les copines qui attendent un bébé / se marient / déménagent dans une grande maison / font des plans sur la comète, mais ça me fait plutôt mal. Et en plus, j'ai de quoi en ce moment. Je suppose que c'est l'âge qui veut ça, mais tout le monde semble s'être donné le mot pour passer à ce genre de projets.
Et je détourne les yeux quand ils rencontrent un couple qui s'embrasse dans le bus ou se tient la main dans la rue.
Je fuis le profil Facebook de mes deux copines enceintes et j'espère bien ne pas être invitée à la noce de celle qui passe devant monsieur le Maire cet été.
Mes oreilles se ferment quasi automatiquement dès que quelqu'un se met à faire le décompte devant moi de la durée de son couple.
Et cette collègue qui se plaint parce qu'elle ne va plus voir mon mec que le week end pendant un mois à cause d'un déplacement à l'étranger ... tu veux que je te dise combien ça fait de temps que je l'ai pas vu, moi, l'homme que j'aime ? Bof, mais moi aussi je me plaindrais à sa place, probablement.

J'espère ne pas devenir ce genre de nana qui ne supporte pas le bonheur des autres ...

Je vais me reprendre, hein ?

Ecrit par ptit-pois

Dimanche 27 février 2011 à 1:30

Imaginez que demain, non, que tout de suite, on vous dise que désormais, rien de ce que vous mangerez ou boirez n'aura de goût. Plus de sucre, plus de sel, plus le jus de viande sur les carottes mijotées.

Que vous vivrez dans le noir, que le soleil ne se lèvera plus, et que l'hiver se sera installé à demeure, dépouillant les arbres de leurs feuilles, décourageant les fleurs de quitter leurs bulbes, faisant souffler un vent froid et pleuvoir un triste crachin. Et qu'il n'y aura même plus une étoile pour briller dans cette nuit noire et même plus un peu d'eau chaude ou de feu pour réchauffer la peau.

Imaginez que tout à coup les oiseaux arrêtent de chanter, que la musique se taise aussi, que tous les mots s'effacent des livres, que la peinture se craquèle et tombe, que l'art ne veuille plus rien dire, que les gens se taisent, que les murs deviennent nus et gris.

Imaginez que plus personne ne sourit ou n'est gai, que les cordes vocales muttent et ne nous permettent plus de rire, que les couleurs deviennent invisibles aux yeux, que le corps devienne très lourd mais qu'en même temps vous ne pesez plus rien sur la Terre et dans la vie.

Et vous vivrez dans le monde où l'amour de votre vie l'a fuie.



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Ecrit par ptit-pois

Vendredi 11 février 2011 à 20:20

Je me suis coupé les cheveux. Mes longs cheveux que tu aimais tant. J'avais besoin d'un coup de frais. En les regardant tomber sous les coups de ciseau, je ne pouvais pas m'empêcher de penser que je détachais de moi les cheveux qui t'avaient touché, les dernières fois où tu m'as prise dans tes bras.
J'avais presque envie de demander à garder une mèche ...
Que me reste t il de notre amour, à part cette souffrance qui prend aux tripes ?

J'ai parlé de toi à ma psy ... "C'est pour tout le monde comme ça", dit elle. Oui. C'est sensé me consoler ?


Peut être que déménager me ferait du bien ... partir, redécorer un endroit qui serait rien qu'à moi, où chaque élément du paysage ne serait pas un souvenir-poignard ... changer d'air. Je n'ai pas les moyens pour l'instant, mais cette idée trotte dans ma tête.


J'ai mangé du chocolat au thé vert. C'est étrange et surprenant. Mais à quoi bon. Je préferais le goût de ta peau. Rien n'aura jamais le goût de ta peau. Je cherche les effluves de ton parfum dans l'air ... et pense avec nostalgie à mes vêtements qui portaient cette odeur après un long séjour tout contre toi. Si seulement j'avais pu l'emprisonner sur eux ...
Tiens, la crème de jour que j'ai achetée ce matin est au thé vert aussi ... encore une que je n'utiliserai probablement pas, parce que tous les soirs en l'ouvrant, les "à quoi bon" seront plus forts ...


Je ne fais plus rien, je ne dis plus rien. Je suis vidée et je promène sur les choses et le monde (rétreci) un regard congelé. Je ne veux pas croire que ce soit fini, j'attends, encore et encore, le miracle ; je n'en démords pas. J'attends comme une statue froide. J'ai toujours froid. Je n'ai plus faim. Ma seule envie, mon seul bonheur : dormir. Me caler dans mes draps doux et dormir. Rêver que tout ceci n'était qu'un cauchemar. Dormir grâce à mon traitement qui calme mes angoisses.



J'ai recommencé à porter les bijoux qu'il m'a offert. Un jour d'angoisse, j'en avais besoin, comme un talisman. ça m'a fait du bien.



Mais tu es parti avec tous mes rêves, toutes mes envies et mes ailes sont désormais inutilisables.


J'ai mal ...


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Ecrit par ptit-pois

Dimanche 6 février 2011 à 23:13

Ton premier je t'aime résonne encore à mes oreilles ... il n'est jamais parti, il reste en suspens et flotte autour de moi ... on dit que les paroles s'envolent mais ce n'est pas toujours vrai. Parfois elles restent là, elles nous tiennent compagnie ...
Je t'aimerai toujours et ce je t'aime là restera toujours en moi. Il me suffira d'un rien pour que je le ré entende. Comme ce film regardé ce soir qui l'a fait remonter à mes oreilles et qui m'a donné l'envie d'écrire de le raconter ici.
Fais ce que tu veux ... ces paroles ont existé et tu ne pourras jamais me les enlever.
Je voudrais pour toujours le revivre, pleurer et pleurer encore et rester enroulée dans ma couette. Mais non, il faut se lever, se nourrir, ne pas écouter cette envie lancinante de tout laisser tomber. J'en suis à dormir avec la robe que tu m'as offerte lors de notre premier Noël. Tu me manques tellement ... je n'ai plus d'autre choix que de t'aimer de loin et d'entendre ce je t'aime passé sans pouvoir le réactualiser.
J'ai peur et j'ai mal de devoir encore vivre une journée sans toi. Je n'en peux plus d'avancer. Je suis malade de ton absence.

Ecrit par ptit-pois

Samedi 5 février 2011 à 15:59

Sentiment raisonnable : tout s'arrange et rien ne dure.
Sentiment amoureux : rien ne s'arrange et pourtant cela dure.

Roland Barthes



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(Miss Pandora).

Ecrit par ptit-pois

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