ptit-pois

Toutes ces plumes qu'on y laisse

Vendredi 16 mai 2014 à 23:57

J'étais dans le hall. Je sortais de mon travail, et toi tu étais en plein dans le tien, dans ce même hall. Nos regards se sont croisés, tu avais l'air doux, tu m'as adressé un beau sourire. J'ai répondu de même et j'ai passé mon chemin. Et voilà que nous venions de vivre un coup de foudre ... love at first sight. C'est moins joli en anglais, mais plus parlant ; et surtout l'anglais, c'est la langue que tu parles. Je suis repassée plusieurs fois devant toi ce jour-là, tu m'as souri de la même manière. Je me sentais follement heureuse, amoureuse d'un inconnu, le coeur en joie. On était loin l'un de l'autre et surtout pris dans nos activités, et puis les autres n'auraient pas compris, quelque chose nous éloignait. On ne pouvait pas se parler. Alors tu m'as fait parvenir un petit papier où tu me proposais d'aller dîner ensemble.

L'instant d'après, j'étais sur mon canapé. Chez les amis chez qui j'avais passé la nuit, près de quelqu'un qui avait visiblement fait tomber quelque chose, ce qui m'avait réveillée.

Ben oui ... tu n'existes pas, ou uniquement dans mes rêves ... (ou presque : tu ressembles beaucoup, beaucoup, à un acteur que j'aime bien !)

Comme j'avais encore de longues heures devant moi, je me suis rendormie, et je t'ai retrouvé ; tu m'as dit "You are so sweet !" et je t'ai répondu "You too !"
Le dialogue qui paraît débile sorti de son contexte mais tellement agréable quand tu es dedans !

Et puis le réveil, définitif cette fois. Je me sentais vraiment bien, tout à fait comme quand tu viens de rencontrer quelqu'un. Je me suis blottie dans mon sac de couchage, le sourire aux lèvres, la joie même ... au moment de me lever, je me suis étirée toute heureuse, j'ai été d'une humeur gaie et tendre toute la journée !

Les jours ont passé, et pas un soir sans que j'espère te retrouver une fois mes yeux fermés. Rien ... tu n'es pas revenu.





Je me sentais mélancolique ces jours-ci. Et j'ai fini par comprendre pourquoi ... et me trouver ridicule du même coup. Je suis amoureuse d'une chimère, je poursuis un rêve impossible ... je fuis le réél pour me réfugier dans l'imaginaire. C'est mauvais signe ...





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Ecrit par ptit-pois

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