Ce pseudo, Ptit-Pois ... je l'ai choisi parce qu'au début de notre histoire, Il m'appelait parfois Ma Princesse au Ptit Pois, pour plusieurs raisons ... d'abord parce que c'est un des seuls aliments que je n'aime pas, et puis parce qu'il aimait bien me voir comme une jeune fille délicate à protéger. Ce que je n'étais pas, mais je rentrais dans son jeu.

Ptit-Pois ...
Ce blog m'a été d'une aide précieuse depuis le jour où je l'ai crée, en août 2009. J'y ai couché ma peine d'avoir perdu mon amoureux en juillet, mes espoirs quand je l'ai retrouvé trois mois plus tard, ma douleur de l'avoir perdu à nouveau un an après, puis la lente acceptation ... et enfin le refus quand il a voulu revenir, un an et quelques après notre rupture.
Une histoire en plusieurs chapitres, dont la conclusion a été écrite en mars 2012, quand il a décidé de couper les ponts, mettant fin à six ans de relation houleuse.

(Bizarrement, moi je ne peux pas croire qu'on ne se reparlera plus jamais. Il a beau me sembler très loin de moi, de mon coeur et de ma vie actuelle, et malgré tout le mal qu'il m'a fait par égoïsme et lâcheté, je pense toujours profondément ce que j'écrivais sur notre lien éternel. En tout cas, moi je continuerai à lui envoyer un mail pour son anniversaire ou la nouvelle année, qu'il me réponde ou pas. Malgré ma proposition, je savais qu'on ne pourrait jamais être amis, ou du moins pas de ces amis avec qui on va boire un verre, mais je pensais vraiment qu'on laisserait la porte se refermer seule au lieu de la murer. Je fais aujourd'hui et ici le souhait qu'on enlève un jour les pierres pour avoir enfin une relation apaisée.

Pourquoi claquer la porte ? 
Il dit que ça lui fera trop de mal d'avoir de mes nouvelles si on est pas ensemble. Je pense également qu'il est très vexé que j'aie dit non à son retour.
D'un côté, ça me fait un mal de chien, de ne plus l'avoir dans ma vie -même si, si on ne compte pas ces derniers mois où il me bombardait de textos, il n'est plus dans ma vie depuis longtemps) et aussi d'être traitée comme la méchante. Mais d'un autre, je peux le comprendre. Moi aussi, j'avais essayé de couper les ponts.)


Mais je m'éloigne de ce que je voulais écrire quand je me suis connectée à Cowblog ...

Ptit-Pois m'a donc été d'une réelle aide ... mais je sens que je dois tourner ces pages. Continuer le roman, mais ailleurs.
Pour pouvoir aborder des sujets plus larges, car ici je me sens un peu bridée par le thème.
Mais surtout, surtout parce que ce sera une façon de terminer l'histoire. Il n'y a plus rien à dire là-dessus maintenant, plus de choses à découvrir. Tout n'a pas été dit, mais on ne peut pas écrire le même roman toute sa vie, surtout quand ça consiste à reformer les chapitres précédents avec d'autres mots. J'ai assez léché mes blessures, j'ai assez examiné mes cicatrices sous tous les angles, je dois maintenant faire ce que je fais avec de vraies cicatrices : ne pas les oublier, mais vivre avec, ne plus les voir.
Or là, j'ai l'impression d'être bloquée là dessus. Qu'on ne s'est jamais séparés, que tout ça n'est qu'un éternel présent, et oui, ça me bloque dans ma vie. Peut être parce que je savais qu'il reviendrait tôt ou tard et qu'une décision devrait être prise à ce moment-là, ce qui me mettait une sorte d'épée de Damoclès au dessus de la tête.
Et je suis très attachée à ce blog, c'est pour moi un des endroits où je me réfugiais quand son absence ou nos problèmes me pesaient trop. Même si c'était juste pour poster une chanson ou une image, ça m'apportait un apaisement. Du coup, le fermer m'aidera à considérer que notre histoire est FINIE, qu'il n'y aura plus de rebondissement, que le seul qui pourrait arriver serait qu'il revienne à nouveau, mais comme je lui dirai à nouveau non, ce sera un non-évènement (jeu de mots haha).

Donc voilà.

Je ferme ce blog, et l'histoire continue ici, pour ceux qui auraient envie de me suivre :-)
Ce sera différent. Moins larmoyant, plus pragmatique, il y aura des bilans de mes journées, projet que je mets en place pour me sortir de ma procrastination, mon combat contre ma dépression, peut être aussi des histoires, et du blabla sur des choses que j'aime.

Quant à ici ... je pense mettre ce blog en hors ligne, mais le garder un peu en l'état , le temps de décider de ce que je ferai de certains écrits que j'aime bien.

Merci à tous ceux qui sont venus par ici, qui m'ont laissé un mot, ils m'ont tous fait beaucoup de bien.

 

A bientôt !

 

Il a fallu se dire aurevoir. Voilà, c'est arrivé ...

Encore un rebondissement dans l'histoire pour laquelle j'ai crée ce blog. Mais cette fois, il ressemble à une fin.

Il a voulu revenir. Au début, je ne savais pas trop. J'ai posé un tas de questions, et je me suis rendu compte qu'il ne pouvait me faire que du mal. Alors j'ai laissé glisser. Pis il a insisté, autrement, comme si c'était un mec qui avait pris mon numéro en boite et pas avec qui j'ai passé cinq ans. Alors je lui ai dit que c'était fini. Il a eu mal, mais il a continué. On en a parlé sur msn. Mais ça n'a pas suffi, parce qu'il ne se rendait pas compte de ce qu'il m'avait fait subir, il avait même oublié certains trucs. Alors j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai écrit un long, très long mail, pour lui expliquer mes raisons. Il l'a très mal pris, et depuis, il a coupé les ponts, pour se protéger. Et surtout, en sortant un flot de méchancetés qui m'ont blessée aux larmes.


Depuis, je ne dors plus. Je ne pense plus qu'à ça. ça me fait un mal de chien.
Pourquoi ?
De ne plus l'avoir dans ma vie, tout simplement. Je l'ai souvent dit ici, ça me traumatise de penser qu'on puisse être profondément proche de quelqu'un pendant cinq ans puis devenir des inconnus. ça sert à quoi de se lier, alors ?
Que ce soit lui qui coupe les ponts et ce qu'il m'a dit avec me donne l'impression que c'est moi la méchante, c'est profondément injuste.
Et puis ça appuie sur mon "bouton abandonnique". Et j'supporte pas.

J'ai l'impression d'avoir refait en arrière le chemin accompli en un an et demi en une fraction de seconde, le temps de cet échange de mails plus que désagréables, et de devoir tout recommencer. Putain. J'aurais dû faire comme les autres, faire la morte, le laisser comprendre tout seul, être lâche. Bon, je ne pourrais plus me regarder dans le miroir. Ok.
Les gens vous apprennent à être dégueulasse.

Mais peut être que ça va m'aider. On est restés des mois sans se parler, entrecoupés par ses messages. Quand j'essayais de l'oublier, j'étais décidée à ne plus jamais venir vers lui de moi-même, et j'ai réussi, encore maintenant, je ne l'ai plus jamais fait. Mais couper comme ça, je sais pas, c'est dur. 
Je sais que ça l'est pour lui aussi, mais quel besoin avait-il de me le dire enrobé de méchancetés ? Pour me faire du mal, pour rejetter la faute sur moi, parce que c'est plus simple de ne pas se remettre en question.

ça va m'aider parce que je me sens en stand-by. Je n'arrive pas à redémarrer une histoire, j'ai l'impression que mon coeur est resté avec lui, même si je ne l'aime plus. Je suis comme bloquée, et ça me bloque dans ma vie aussi.
Allez oui, on va dire que ça va m'aider.

J'ai bien fait de lui dire non. Mais j'ai mal quand même.

J'ai envie de mourir. Voilà. Ou plutôt, de ne plus exister.
Je me rappelle très très bien de la première fois où j'ai eu envie de mourir, c'était il y a presque deux ans. Avant ça, je ne comprenais pas les gens qui avaient ce genre de pensées, je voulais savoir ce qui se passait ensuite, la vie était pour moi une passionnante série télé où j'aurais eu un rôle. Maintenant je m'en fiche.
Oui, je sais, la vie est un cadeau, surtout quand tu as la chance d'être en bonne santé, rejeter la vie est une insulte à tous les enfants qui n'ont pas eu le temps d'y goûter, aux adultes fauchés dans leur élan, à tous ceux qui ne demandaient qu'à voir leurs cent ans et qui ont été privés de continuer à fêter leurs anniversaires. Etc etc etc. Je sais tout ça, mais quand on y arrive plus, quand ouvrir les yeux le matin est une souffrance, on se fout de ce genre d'arguments. On veut juste que ça s'arrête, parce qu'on en a assez.
Et pourtant, quand j'ai des soucis de santé, j'ai quand même le coeur qui bat quand je fais des examens, je suis quand même soulagée quand on m'annonce que finalement, ce n'est pas grand chose (ça m'est arrivé plusieurs fois au cours de ces dernières années). Parce que, je m'en suis rendu compte récemment, si j'allais bien, je ne voudrais pas mourir. J'ai entendu Caroline Dublanche dire "Il ne faut pas tuer se tuer soi, il faut tuer sa douleur". Ben oui, c'est vraiment ça. Mais parfois on se trompe. Et faut pas que je me trompe.