ptit-pois

Toutes ces plumes qu'on y laisse

Mardi 24 novembre 2009 à 2:06

Ce soir j'ai compris qu'il me manque, mais pas lui ... celui qui me manque, c'est celui d'avant. Celui qui m'a rendue si heureuse. Il n'existe plus et je crois que c'est une des raisons qui a rendu notre rupture si douloureuse.

Je ne sais pas quoi faire, parce que celui que j'ai en face de moi n'est plus celui qui faisait battre mon coeur si fort, alors logiquement, je devrais le quitter. Mais il est tout ce qu'il reste de Lui ... je crois avoir enfin compris pourquoi je m'attache encore à lui alors que manifestement, il ne reste plus une branche viable : il est un symbole du fait que l'amour existe. Et le dernier vestige de mon immense bonheur à ses côtés.
Le quitter, c'est lâcher à jamais la main de ce bonheur passé. Et de l'espoir que ça recommence.
Rester, c'est constater, chaque jour, qu'Il n'existe plus.

Peut on jamais se détacher de la personne qui vous a fait comprendre que l'amour existe ?

Quand vais je arrêter de pleurer ? Quand ?

Soit j'apprends à vivre avec ce nouveau Lui, soit je les laisse tous les deux là où ils sont pour vivre ma vie ailleurs. Mais je crois que je ne peux pas vivre avec le nouveau Lui tout en lui reprocher de ne plus être l'ancien Lui, parce que ça va continuer comme ça : les coups de gueule, les incompréhensions, les attentes déçues ...

Je peux aussi attendre qu'il redevienne celui qu'il était avant, mais je ne crois pas ça possible. On ne peut pas exiger des gens qu'ils changent, en plus.

Parce que je crois qu'il ne reviendra pas ... qu'il ne reviendra plus ...

Je n'ai jamais su renoncer ... il va falloir apprendre.


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Ecrit par ptit-pois

Lundi 23 novembre 2009 à 1:00

Bonjour, mes angoisses de sommeil ! Comment ça va ? ça fait quelques temps que vous n'étiez pas venues me visiter. Je n'ose pas aller me coucher ...

.....

Quand est ce que je vais être heureuse, un peu ?

Mais le bonheur, il faut le décider pour qu'il se pointe. Et moi, je crois que je me suis auto enfermée dans ma propre tristesse.

Heureusement, quand on commence à s'en rendre compte, ça veut dire qu'on va mieux. Je crois.

Et demain, je n'arriverai pas à me lever ... comme d'habitude ...


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Ecrit par ptit-pois

Dimanche 22 novembre 2009 à 1:58

Je me sens pas bien, ce soir. Parce qu'avoir tous, mais je veux dire tous ses espoirs canalisés sur une seule chose pendant plus de trois mois et être déçue à ce point quand elle arrive, ça fait mal, ça fait vraiment mal.

Je crois n'être jamais sortie avec quelqu'un qui s'en foutait de moi. Tombée amoureuse à sens unique de quelqu'un qui s'en fout, ça oui. Tomber amoureuse de quelqu'un qui n'était même pas au courant de mon existence et que je ne connaissais que de vue, aussi, oui. Mais sortir avec quelqu'un qui s'en fout, non. En fait, c'est même contre mes principes. J'ai assez tendu de mouchoirs en papiers à des amies en couple avec un(e) indifférent(e) pour avoir envie de cotoyer le groupe des gens incapables de montrer la moindre marque d'affection. Alors je ne suis pas habituée.

Le problème, c'est qu'il ne s'en fout même pas : sinon, il ne serait pas revenu vers moi. Le problème, c'est qu'il se conduit comme quelqu'un qui s'en fout, et que je n'arrive pas à comprendre pourquoi. Et que lui n'est pas d'accord, non non "je n'ai pas changé, je suis toujours l'homme que tu as tant aiméééééééé" ...

Hé non, pas habituée non plus à cet être qui a tant changé. Cette personne qui, il n'y a pas si longtemps, pouvait faire des kilomètres juste pour m'embrasser, me parlait de nous pendant des heures, enlevait son manteau pour le mettre sur mes épaules au moindre frisson ; qui, parti pour acheter de la lessive et une baguette de pain, revenait avec un bouquet de fleurs et mon plat préféré ... qui a remué ciel et terre pour séduire la réticente à l'amour que j'étais devenue, qui me regardait dormir, qui ... qui ... je m'arrête là avant que les larmes ne s'invitent.

Et moi ? Moi, je suis devenue une autre aussi. Celle qui aurait été au bout du monde à genoux si c'était avec lui, qui donnait chaque jour, chaque heure, chaque minute, des preuves de cet attachement profond ... parce que non, je n'attends pas tout de lui et j'y mettais du mien.

Je voudrais tellement, mais tellement avoir des envies un peu plus normales. Vouloir, comme la plupart des gens que je connais, des bébés, un mariage, une maison. J'aurais tout ça depuis des lustres.

Ma décision est prise, demain ce sera l'ultimatum. Espérons qu'il ne se rappelle pas que je suis incapable de vivre sans lui. Parce que peut être que comme ça, il y croira, à ce faux ultimatum ...




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Image d'un film génial que je vous conseille ...
Dans mon imaginarium, on réussirait à vivre ensemble, on s'aimerait comme des fous, comme au début ...

Ecrit par ptit-pois

Vendredi 20 novembre 2009 à 21:25

Le carton aux choses taboues qui me le rappellent dort toujours sous mon lit, recouvert d'une pile de choses non identifiées pour le soustraire à ma vue si l'envie me prenait de chasser les moutons là dessous (oui, j'ai tout prévu).

Mon album photo a toujours des trous : les photos de nous n'ont pas retrouvé leur place. Et comme personne n'aime comtempler une dention à trous, il a rejoint le Carton.

L'annulaire de ma main gauche reste sans bague : quelque chose m'empêche de porter à nouveau celles qu'il m'a offertes. Pareil pour mon cou et mes poignets, qui s'ornent de tout sauf des bijoux que j'ai découvert dans un coffret rouge un soir de Noël, d'anniversaire ou de Saint Valentin.

Ma bibliothèque a elle aussi des allures de mâchoire trouée : de toutes les belles éditions dont il m'a fait cadeau (les livres, ma passion), aucune n'a réintégré sa place.

Continuer la liste de ses cadeaux m'est toujours douloureux : je dirais donc que les autres objets de mon chez moi, ceux qui ne viennent pas de lui, continuent d'essayer de donner le change en se serrant les uns contre les autres pour compler les trous.

Les gens me croient toujours célibataire : à part deux membres de ma famille et mes deux meilleures amies, ainsi que quelqu'un qui a un blog et qui se reconnaitra, je n'ai dit à personne que Nous existait à nouveau.

Et dans ces quelques personnes, il n'y en a aucune à qui j'ai annoncé la chose avec un large sourire ou des points d'exclamation partout.

... je ne sais pas si ça veut dire que je n'ose pas y croire. Non, ça veut tout simplement dire que je n'y crois pas.
En fait, je ne comprends pas vraiment. Juste qu'on est en train de se perdre.
C'est un peu affolant. Mais surtout symbolique du fait que pour moi, non, on est pas ensemble.

Oh mais je me sens quand même ... tellement mieux.

 

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Aide moi à me relever. Petit à petit.

Ecrit par ptit-pois

Mardi 17 novembre 2009 à 19:31

La toute première idée de ce blog était d'écrire tout ce que je ne pouvais pas lui dire.
Alors, j'ai pensé à noter ici ce que j'aimerais qu'il fasse maintenant. Mais que je ne peux pas lui dire, parce que j'attends qu'il comprenne de lui même. J'ai bien expliqué, dit et redit que j'attendais autre chose de lui. Mais pas précisé quoi ; je ne vais pas non plus lui mâcher tout le travail, hein ?

- En premier et surtout : avoir l'air un peu heureux, joyeux, bien dans sa vie. Que mon retour lui fasse du bien, quoi.

- Être gai, me parler gaiement, avoir l'air tout content de me voir, avoir mis une chemise propre exprès. Montrer que sa vie n'est pas la même avec ou sans moi. Edit du 4 février : OK.

- Qu'il trouve mille et unes petites façons de me le montrer. Comme quand il a décidé de me séduire, il y a quatre ans. OK

- M'offrir des fleurs. Pendant trois ans et demi, il l'a fait tellement souvent que les précédentes avaient à peine le temps de faner. Pourquoi est ce qu'il n'a pas pensé à ce petit truc tout simple quand on s'est retrouvés ? OK

- M'écrire une lettre pour me dire que maintenant, tout ira bien. Ou un mail, même, allez.

- M'envoyer des textos toute la journée pour me dire bonjour, je t'aime, je fais ça, tu fais quoi, des petits riens. Recommencer à le faire. OK !

- Parler avec moi, me poser des questions sur ce que j'ai fait pendant ces trois mois.

- Prendre avec moi de bonnes résolutions.

- M'appeller, même juste pour dix minutes, le soir, pour qu'on se raconte nos journées.

- Trouver quelque chose à faire qui sorte de l'ordinaire quand on se voit. Je ne demande pas un avion avec une banderolle, ni même un resto super cher, mais me préparer mon plat préféré, allumer une bougie, profiter d'un rayon de soleil pour faire une balade ...

 ... Redevenir un couple, comme avant. C'est à la fois simple et si compliqué. Et j'aime pas l'idée de devoir lui faire une leçon.
Tout ça semble très pragmatique, mais j'ai appris qu'en amour, on doit aussi en passer par là ...

Oui, en gros j'aimerais qu'il fasse à nouveau ce que nous faisions tout naturellement lorsque tout allait bien entre nous.

Et puis ... s'il pouvait me chanter ça, à l'oreille ...

C'est la fin de la fin du monde
Même la mer ne fait plus de vagues
Cette nuit enfin, tout est calme
Toutes les choses tiennent enfin debout
Les lèvres et les mains se répondent
Les mots se touchent sans heurter
Les gens qui se passent à côté
N'existent plus
Ce soir, le monde dort, apaisé

C'est la fin de la fin du monde
Même si ça ne dure qu'une nuit

Le monde peut écouter les bruits
Qu'il fait, sans craindre à chaque seconde
Que tout s'embrase et qu'il s'efface
Qu'il disparaisse tout à coup
Depuis que ma bouche sur ton cou
S'est posée
Chassant toute menace

C'est la fin de la fin du monde
C'est la fin de la fin de nous
Je te promets un nouveau tour
Même si je sens que tu me sondes
Et dans mes eaux, ni sous-marins
Ni plus de torpilles dans le dos
Juste ma bouche posée sur ta main
L'apocalypse au point zéro
Comme le parcours sur ta peau
Ce soir...
Ce soir, le monde est sans fin

La fin de la fin du monde - Calogero

Ecrit par ptit-pois

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