ptit-pois

Toutes ces plumes qu'on y laisse

Dimanche 27 septembre 2009 à 2:45

Pas bien, envie de vomir, tremblements, pas bien.

Hier, enfin y'a deux heures c'était le soixantième, m'en fiche parce que je préfère compter à partir de la date. Histoire de me dire chaque date de tous les mois, "aujourd'hui ça fait un mois en plus", ouais, je maîtrise super bien l'auto-torture.
Rien à dire de plus, je ne sais pas, j'ai passé une journée épouvantable pour des raisons qui n'ont rien à voir avec cette rupture qui s'est passée y'a ... soixante et un jours, donc, mais qui allongent la longue liste des choses qui me donnent envie d'écrire :

Pas bien, envie de vomir, tremblements, pas bien.


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Ecrit par ptit-pois

Vendredi 25 septembre 2009 à 23:41

J'ai envie d'écrire, sur rien, sur je ne sais quoi, j'ai envie que ça se sache, j'ai envie de te voir.

J'ai envie que ce soit toi qui me dise bonsoir en dernier, j'ai envie qu'on ne se quitte plus, j'ai envie que ce soit toi qui constates mes premiers cheveux blancs, j'ai envie de dire "pour toujours".

Je veux qu'on recommence, qu'on soit fous, qu'on s'en fiche, je veux qu'on soit idiots et déraisonnables, je veux que les gens nous disent "ne me dites pas que vous avez recommencé, c'est pas raisonnable".

On ne dit pas je veux, on dit je voudrais, je m'en fiche, rien de m'enlèvera de l'idée que ma place est dans tes bras, que la tienne est dans les miens, et toutes les bonnes raisons qui nous font nous séparer, je les piétine, on est pas sur terre pour être raisonnable, la vie est trop courte pour se priver de ce qu'on peut prendre sans faire de mal aux autres, et la vie est bien trop longue sans toi.

Je ne t'oublie pas, je ne cesse pas d'espérer, mon nom ne s'affiche plus sur ton téléphone mais mes pensées ne font que revenir vers toi, je t'aime, je t'aime ... Je ne peux pas tourner la page, elle pèse mille tonnes ...

J'ai mis tellement de temps à la remplir, cette page, à oser l'écrire, à oser y croire ... elle est tatouée sur ma peau, elle ne partira pas, il n'existe aucun lazer pour enlever ça ...

Je veux faire une bêtise, je veux te crier que je t'aime, je veux le crier encore et puis le murmurer, je veux être près de toi, je veux ... je te veux !


http://baylot.free.fr/image-blog/0605/25amour.jpg
 
ça ne sert à rien, ce que j'écris. Parce qu'il faut être raisonnable quand même, si on ne veut pas être interné. Et puis je pense que ça peut faire du mal à ceux qui vivent la même chose que moi et qui me lisent. Mais je n'arrive pas à cesser d'espérer, je continue à croire qu'on se retrouvera, ça va faire deux mois qu'on n'est plus un couple et je n'y arrive pas.

Je n'y arrive pas.
Je t'aime, déraisonnablement; infiniment, bêtement. Je suis butée.
 

 
 
En parlant de personnes qui vivent la même chose que moi ... Por Um Mundo Melhor et Alambiquée me touchent énormément.

Ecrit par ptit-pois

Vendredi 25 septembre 2009 à 14:52

ça va beaucoup mieux qu'hier. Je me sens vraiment mieux, apaisée, plus tranquille.
En fait, ces quelques lignes juste pour dire qu'en me relisant ce matin, ce que j'ai écrit hier dans une crise de manque aïgue m'a semblé presque ridicule à la lumière du jour ... je commence à prendre du recul par rapport à moi même et à ma tristesse, et ça, je peux vous dire que c'est un progrès. Bientôt elle va se détacher de moi, et je pourrai la remettre à sa place : à la poubelle !

Et ... il ne me restera que l'amour que j'ai pour toi.


http://fr.dreamstime.com/espoir-et-d-eacutesespoir-thumb5777526.jpg

Alors ... quel chemin on choisit ?

EDIT : cet état n'a pas duré, comme d'habitude.
En fait, je ne sais même plus si j'ai envie de guérir. Parce qu'au fond, cette tristesse, c'est tout ce qui reste de nous.

Ecrit par ptit-pois

Jeudi 24 septembre 2009 à 23:51

Ce soir je n'ai pas envie de mettre les formes.
De toutes façons on ne peut pas dire que ce blog soit un monument littéraire, je pourrais faire mieux, mais ce n'est pas le but et je n'en ai souvent pas le courage.
Ce soir tu me manques, comme toujours, et comme toujours, rien ne me soulage.
Ce soir je souffre de ne pas pouvoir prendre mon téléphone pour entendre de tes nouvelles, même si on est plus ensemble.

Tu me manques. Je ne comprends pas comment on peut passer de tout à rien en quelques instants. Je ne comprends pas ce qu'on fiche, chacun de son côté, à essayer de se faire croire qu'on a fait le bon choix et qu'on doit être raisonnable parce que la vie est une longue souffrance, à se voiler la face, à coller un sourire par dessus.
Je sais que je demande l'impossible et que tout ça, c'est bon pour les films à l'eau de rose, pour les séries américaines et les romans de gare. Qu'est ce que je me suis moquée de ces trois là, disant en levant les yeux au ciel "c'est pas réaliste, ça n'arrive jamais dans la vraie vie" ... et maintenant, j'aimerais vivre dans une de ces histoires, j'aimerais, moi aussi, ne pas être réaliste ...

Tu me manques.
C'est le manque de toi qui est le plus dur. Le "rien".
J'ai l'impression que je te cherche partout. Que quand j'ouvre la boîte à café, ce n'est pas en boire qui m'intéresse mais vérifier que tu n'es pas à l'intérieur ... ^^

Je ne sais plus comment on fait pour vivre sans toi, sans notre cocon. Je voudrais juste être dans tes bras. J'y crois encore. Je veux encore et toujours être avec toi. Je veux qu'on se retrouve. Je sais qu'on va se retrouver.
Pas comme avant. Je ne veux plus vivre comme on vivait, ou plutôt comme on se faisait survivre, ces derniers mois. Mais je crois encore qu'on peut réinventer.
C'est difficile à expliquer, mais pour moi on est pas vraiment séparés, "on" existe toujours, ce "on" qui est comme une personne à part entière qui vit par elle même ... ce point où on se rejoint, qui n'existe plus dans l'espace mais toujours ailleurs, au dessus de nous, autour de nous ... ce point de rencontre là ...


Allez. Mets dans ta poche bonheur là, et va de l'avant. Tu ne le perdras jamais, ces poches là ne se percent pas. Tu as eu de la chance de l'avoir croisé et d'avoir ces belles années. C'est comme quand on mange un gâteau délicieux, on arrive à la fin à un moment. Faut être heureux de l'avoir dégusté. Et revenir aux pâtes de tous les jours.
Christian Bobin a écrit dans je ne sais plus lequel de ses livres ... "la joie, d'où qu'elle vienne, je la prends toute". On a pris à bras le corps toute la joie qu'on pouvait, on a pillé le trésor, on a plongé dedans, on s'en est éclaboussé, mis partout. Je la garde. Et on verra pour le reste.

Même si tu me manques. Même si c'est frustrant et douloureux d'ouvrir les yeux tous les matins dans un monde où tu n'es pas. Même si ça fait remonter les pires de mes démons qui étaient tapis dans l'ombre à attendre que je leur redonne une raison de se montrer. Même si pour l'instant, honnêtement je ne crois pas moi même à toutes mes belles paroles. Mais je crois en le fait que je vais m'en sortir, que je ne dois jamais perdre ça de vue. Ne perdez jamais de vue. Ne jamais s'avouer vaincu.

Ecrit par ptit-pois

Mercredi 23 septembre 2009 à 23:30

http://www.danielriot.com/images/medium_boire.jpg


Le truc, dans une rupture, c'est que vous vous retrouvez face à vous même.
Y'a plus que vous dans le miroir, et plus personne n'entre dans l'intimité de votre coeur, la plus profonde. Plus dans celle du corps, non plus.
L'être aimé, qui vous enlaçait dans votre reflet, qui vous accompagnait, n'est plus là.
On est face à nous même, alors qu'on aimait tant s'oublier dans son regard à lui.



 
http://refletsdecristal.blogspirit.com/album/francine_van_hove/Isabelle%201995.jpg




























(Tableaux de Francine Van Hove, trouvés par hasard sur le net et qui m'ont inspirée cette réflexion).

Ecrit par ptit-pois

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