ptit-pois

Toutes ces plumes qu'on y laisse

Vendredi 21 août 2009 à 0:28

Il est sur msn et il ne répond pas à mes messages.
Je me retiens d'envoyer trop.
Envie de me mettre les doigts dans le ventilo pour penser à autre chose.
Envie de le harceler.
Envie de lui répéter que je l'aime, qu'il me manque, que je ne supporte pas de vivre sans lui.
Mais ... pas envie qu'il le prenne mal et se déconnecte. Je suis tellement accro que rien que de voir son nom sur msn dans la catégorie "en ligne" me donne l'impression d'être un tout petit peu plus proche de lui.

Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je suis droguée à lui ...

Mais réponds et avoue que tu m'aimes encore !

Je pars quelques jours en vacances ... j'espère que ça me fera du bien. Je serai bientôt de retour ...

Ecrit par ptit-pois

Jeudi 20 août 2009 à 22:50

Parfois j'ai l'impression de marcher sur du coton, ou de ne pas toucher le sol, d'avancer sans marcher. J'étais désabituée du monde où il n'est pas et je le redécouvre. C'est apparemment un monde de coton : je me suis rendue compte que je ne ressentais pas le froid, par exemple. Tout le monde frissonne, moi je suis en débardeur. Les nouvelles du monde n'arrivent plus jusqu'à moi. Le temps au dehors a changé, je ne m'en suis pas aperçue. ça peut faire peur, parce que si la foudre me tombait dessus et que mon corps se mettait à brûler, je ne sais pas si je réagirais.

Seules les marques d'affection me touchent. Au début, non : mais ma sensibilité de ce côté s'est assez vite rétablie. Heureusement, parce que mes proches ont été, et sont toujours, géniaux. Comme vos commentaires, qui me font beaucoup de bien. Merci.

Et le temps qui passe, aussi. Chaque heure est une épreuve, comme si je devais accoucher à chaque fois. Et à chaque fois me dire "je l'ai fait. J'ai vécu une heure de plus sans lui". Mais l'heure suivante est déjà devant moi et il faut recommencer ...

Encore et encore.


 

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Ecrit par ptit-pois

Jeudi 20 août 2009 à 16:13

Je ne sais plus, tant je t'aime, lequel de nous deux est absent

Paul Eluard

Ecrit par ptit-pois

Jeudi 20 août 2009 à 12:56

J'ai du mal à mettre des mots sur ce que je voulais écrire maintenant. J'ai effacé plusieurs phrases ... mais je vais essayer quand même.

Comment dire ... quelqu'un avec qui on a partagé autant d'intimité ... dans le coeur autant que dans le corps ... quelqu'un avec qui on a échangé des mots tous les jours pendant presque quatre années ... quelqu'un devant qui on s'est mis à nu, pas que au sens propre ... qui nous a couvert, et qu'on a couvert, de déclarations d'amour quotidiennes et de soupirs parce qu'on se manque ... comment peut il devenir un inconnu ? En trois semaines, qui plus est ?

J'avoue que je croyais dur comme fer qu'il était impossible de redevenir neutres avec quelqu'un avec qui on a partagé tout ça.

Je sais que notre rupture a ressemblé davantage à un déchirement qu'à une fin nette et calme ... je sais qu'on se fait souffrir en se parlant ... je sais qu'il peut me parler tranquillement de choses et d'autres, il est mauvais comédien, je sens bien trembler quelque chose tout au fond de sa voix ... et c'est surement pour tout ça qu'on ne peut pas continuer à être en contact tout le temps comme avant. Mais comment est il possible que ce soit devenu neutre entre nous ?

Cette voix au téléphone qui me dit "à plus, bon week end" alors qu'elle me disait y'a pas si longtemps "tu me manques terriblement, à quelle heure tu viens ce week end ?"

Je suis tentée de croire que sa vie est mieux sans moi, qu'il va bien, qu'il a oublié. Mais je sais que c'est faux parce que tout dans son comportement transpire le contraire ...

Par quels raccourcis ?

Je ne sais pas, je ne comprends pas.

Il brûlait tant !

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Voyage à deux
... un film un peu déprimant mais si vrai, qui me fait un peu penser à nous.

Ecrit par ptit-pois

Jeudi 20 août 2009 à 0:53

Ce soir, ce qui m'a fait penser à toi ... enfin, les choses très précises, puisque tout me fait penser à toi.

La voisine ado qui regarde Kaamelot, j'ai entendu la petite musique bien reconnaissable de sa fenêtre ouverte à la mienne ... souvenir de cette série que j'ai découverte grâce à toi et que je ne peux regarder qu'avec toi parce que je ne capte pas la chaîne requise.

Une balade de nuit, regarder les étoiles qu'on voit particulièrement bien ce soir puisqu'il n'y a aucun nuage. Tu es la seule personne que je connaisse à avoir une constellation préférée, comme moi. Souvenir de nos nuits à les admirer ensemble en rase campagne.

Me promener dans la rue : quand j'ai les bras ballants, j'ai toujours l'impression physique que tu vas me prendre la main. Je la ressentais même quand on était encore ensemble. Souvenir de nos balades à deux.

Entendre les cricris des insectes le long du chemin ...  souvenir d'un voyage dans le sud, où on les entend tellement bien que je les imagine gros comme des dinosaures.

Tu es tout le temps là ... tout le temps là sur mon chemin. Et même si ça me blesse ... j'aime ça, je jette du sel sur mes blessures.


 

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Ecrit par ptit-pois

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