Je sens, encore plus fort que les autres soirs, à quel point je t'aime.

J'ai entendu cette phrase dans une chanson : "ce soir le monde est sans fin" ... c'est exactement le sentiment qui m'animait quand j'étais dans tes bras.
Je me souviens avec tendresse de l'époque où j'étais si heureuse de t'aimer.
Est ce que ça reviendra ?

Je t'aime. Tant, tant. 

Mais faut pas te le dire. Pas maintenant. Alors je le confie à mon blog.


JE T'AIME.

L'été s'est tellement étiré en longueur que je suis toute étonnée de voir arriver l'hiver. Je m'étais habituée à ce temps qui ne passe plus.

Mais peu importe, je vivais déjà dans le froid, puisque j'ai mis mon coeur au frigo (oui, là au moins il ne m'embêtera plus).




Cela dit, un rayon de soleil se profile à l'horizon et bientôt, peut être, sortira-t-il tout seul pour combler à nouveau le trou béant dans ma poitrine, bien au chaud. L'espoir s'affine et se concrétise lentement.

Mais faut pas briser la chaîne du froid, alors on ne le sortira que si on est vraiment sûrs que ce n'est pas pour le briser à nouveau.

Ben moi je vais aller me coucher tout de suite hein, et j'espère bien me réveiller demain matin avec un trou dans la poitrine et constater que mon coeur s'est enfin décidé à prendre la poudre d'escampette.

La douleur se fait plus aïgue ces derniers jours, parce qu'il m'a donné des vraies raisons tangibles d'avoir de l'espoir, pas des raisons imaginées par un cerveau amoureux, non, il me l'a dit avec des mots, et je ne gère pas.
Je ne gère pas parce qu'avec toute cette envie qu'on a d'être ensemble, on ne l'est pas.
ça nous éloigne encore plus l'un de l'autre, j'ai du mal à l'expliquer, on en a tous les deux envie mais il y a ces raisons ridicules et pompeuses, savoir qu'il a cette envie et ces raisons me font un mal de chien.
Cet entre deux, je ne le supporte pas parce qu'on est ni en couple, ni séparés.
C'est une souffrance intolérable parce qu'on sent que la paroi entre nous est aussi fine que du papier à cigarette, mais aussi dure que de la pierre.
Je suis à deux doigts de son corps à enlacer, et je ne peux pas l'atteindre.

Je ne gère pas et je pleure.

Alors c'est dit hein ? Demain il sera là ... au pied de mon lit et il me dira ... c'est fini mon amour, c'était juste un cauchemar ...

C'était juste un cauchemar ...

Un cauchemar.

J'ai remarqué que mes très proches ne me disent plus "ça va ?" mais "et avec Lui ?"

Je ne peux plus parler d'autre chose avec les gens mais je n'arrive pas à en parler avec toi.

Tu dis ne pas avoir de réponses aux questions qui me brûlent les lèvres. Il va me falloir attendre encore.

Le fait qu'on arrive pas à parler de ça mais qu'on arrive pas non plus à parler d'autre chose auront raison d'elles. Et puis ... le souvenir de notre dernier baiser que je sens encore, que je sentirai toujours.
 

(Image artderien.com)