J'ai envie de mourir. Voilà. Ou plutôt, de ne plus exister.
Je me rappelle très très bien de la première fois où j'ai eu envie de mourir, c'était il y a presque deux ans. Avant ça, je ne comprenais pas les gens qui avaient ce genre de pensées, je voulais savoir ce qui se passait ensuite, la vie était pour moi une passionnante série télé où j'aurais eu un rôle. Maintenant je m'en fiche.
Oui, je sais, la vie est un cadeau, surtout quand tu as la chance d'être en bonne santé, rejeter la vie est une insulte à tous les enfants qui n'ont pas eu le temps d'y goûter, aux adultes fauchés dans leur élan, à tous ceux qui ne demandaient qu'à voir leurs cent ans et qui ont été privés de continuer à fêter leurs anniversaires. Etc etc etc. Je sais tout ça, mais quand on y arrive plus, quand ouvrir les yeux le matin est une souffrance, on se fout de ce genre d'arguments. On veut juste que ça s'arrête, parce qu'on en a assez.
Et pourtant, quand j'ai des soucis de santé, j'ai quand même le coeur qui bat quand je fais des examens, je suis quand même soulagée quand on m'annonce que finalement, ce n'est pas grand chose (ça m'est arrivé plusieurs fois au cours de ces dernières années). Parce que, je m'en suis rendu compte récemment, si j'allais bien, je ne voudrais pas mourir. J'ai entendu Caroline Dublanche dire "Il ne faut pas tuer se tuer soi, il faut tuer sa douleur". Ben oui, c'est vraiment ça. Mais parfois on se trompe. Et faut pas que je me trompe.
Je me rappelle très très bien de la première fois où j'ai eu envie de mourir, c'était il y a presque deux ans. Avant ça, je ne comprenais pas les gens qui avaient ce genre de pensées, je voulais savoir ce qui se passait ensuite, la vie était pour moi une passionnante série télé où j'aurais eu un rôle. Maintenant je m'en fiche.
Oui, je sais, la vie est un cadeau, surtout quand tu as la chance d'être en bonne santé, rejeter la vie est une insulte à tous les enfants qui n'ont pas eu le temps d'y goûter, aux adultes fauchés dans leur élan, à tous ceux qui ne demandaient qu'à voir leurs cent ans et qui ont été privés de continuer à fêter leurs anniversaires. Etc etc etc. Je sais tout ça, mais quand on y arrive plus, quand ouvrir les yeux le matin est une souffrance, on se fout de ce genre d'arguments. On veut juste que ça s'arrête, parce qu'on en a assez.
Et pourtant, quand j'ai des soucis de santé, j'ai quand même le coeur qui bat quand je fais des examens, je suis quand même soulagée quand on m'annonce que finalement, ce n'est pas grand chose (ça m'est arrivé plusieurs fois au cours de ces dernières années). Parce que, je m'en suis rendu compte récemment, si j'allais bien, je ne voudrais pas mourir. J'ai entendu Caroline Dublanche dire "Il ne faut pas tuer se tuer soi, il faut tuer sa douleur". Ben oui, c'est vraiment ça. Mais parfois on se trompe. Et faut pas que je me trompe.