ptit-pois

Toutes ces plumes qu'on y laisse

Mardi 24 novembre 2009 à 2:06

Ce soir j'ai compris qu'il me manque, mais pas lui ... celui qui me manque, c'est celui d'avant. Celui qui m'a rendue si heureuse. Il n'existe plus et je crois que c'est une des raisons qui a rendu notre rupture si douloureuse.

Je ne sais pas quoi faire, parce que celui que j'ai en face de moi n'est plus celui qui faisait battre mon coeur si fort, alors logiquement, je devrais le quitter. Mais il est tout ce qu'il reste de Lui ... je crois avoir enfin compris pourquoi je m'attache encore à lui alors que manifestement, il ne reste plus une branche viable : il est un symbole du fait que l'amour existe. Et le dernier vestige de mon immense bonheur à ses côtés.
Le quitter, c'est lâcher à jamais la main de ce bonheur passé. Et de l'espoir que ça recommence.
Rester, c'est constater, chaque jour, qu'Il n'existe plus.

Peut on jamais se détacher de la personne qui vous a fait comprendre que l'amour existe ?

Quand vais je arrêter de pleurer ? Quand ?

Soit j'apprends à vivre avec ce nouveau Lui, soit je les laisse tous les deux là où ils sont pour vivre ma vie ailleurs. Mais je crois que je ne peux pas vivre avec le nouveau Lui tout en lui reprocher de ne plus être l'ancien Lui, parce que ça va continuer comme ça : les coups de gueule, les incompréhensions, les attentes déçues ...

Je peux aussi attendre qu'il redevienne celui qu'il était avant, mais je ne crois pas ça possible. On ne peut pas exiger des gens qu'ils changent, en plus.

Parce que je crois qu'il ne reviendra pas ... qu'il ne reviendra plus ...

Je n'ai jamais su renoncer ... il va falloir apprendre.


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Ecrit par ptit-pois

Par Point-de-Fuite le Mardi 24 novembre 2009 à 2:24
Les routes, les chemins changent... Rien n'est rectiligne. Dans les civilisation orientale, la ligne droite n'existe pas à l'état naturelle, elle est inventée, forcée. Nous marchons en italique, tel des i courbées sous le vent. Chaque souffle, chaque poussière agitent en nous nos tripes & notre mémoires, nos envies & nos rêves... La route est sinueuse.
Là, il y a deux possibilité, deux avenirs... Soit les routes qui ont évoluées ensembles se séparent, petit à petit, prennent une direction qui les éloignent l'une de l'autre, soit elle continue.
L'âme ne doit pas forcer le cœur à suivre une ligne droite... C'est allez contre soit, la route finira en une impasse. Je pense...
Par lancien le Mercredi 25 novembre 2009 à 9:47
C'est compliqué un tel choix. Il faut laisser faire son coeur mais en pensant à l'avenir et pas au passé auquel on ne peut plus rien.
Par ptit-pois le Jeudi 26 novembre 2009 à 18:29
Mais on peut aussi se servir du passé pour apprendre, je ne pense pas qu'on doive le laisser complètement derrière soi. En plus c'est impossible : il nous change, nous marque forcément, en bien ou en mal. Nous sommes des êtres inscrits dans le temps.
Par ptit-pois le Jeudi 26 novembre 2009 à 18:32
Mais est ce que parfois l'âme ne doit pas forcer le coeur ? On ne peut pas toujours vivre selon son coeur, malheureusement ...
Par Point-de-Fuite le Vendredi 27 novembre 2009 à 2:40
Dans l'antiquité, les gens croyaient qu'il n'était pas possible de forcer le coeur, que cela allait contre la destiné, le sort était cruel envers ceux qui tenté d'y échapper. Oeudipe en est l'exemple le plus frappant: Il tua son père & épousa sa mère après avoir tout fait pour échapper à une prédiction qu'une oracle avait fait.
De nos jours... Il n'y a pas de destinée, pas de sort, nous sommes libres de nos actes, de notre avenir, pour peu que l'on y croit. Où se situe l'âme? Les hommes-savants lui ont désignés plusieurs trônes. Le cerveau, symbole de la raison, de la reflexion, le coeur, les envies, les passions...
Cela t'es t-il arrivé de te lever, en pleine nuit & de te dire... Je veux ça!... Ce ne sont justes que des envies, cela ne se contrôle pas. Elles peuvent mourir ou être nourries, elles en restent non moins incontrôlables. Je ne parles même pas des passions.
A ton avis... Tu peux arriver à influencer sur ces choses là? Tu peux avec ton balai de pailles, empêcher les vagues de venir & de repartir?
Tu peux essayer... Mais elles passeront toujours entre chaque brin, inlassablement.
Et à y croire, on se fait du mal, beaucoup de mal. On s'écorche la peau en versant du sel, on se crève les yeux & on remue, inlassablement, le bâton dans l'iris. Je pense...
 

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