ptit-pois

Toutes ces plumes qu'on y laisse

Samedi 29 août 2009 à 2:06

Un mois et un jour.

Six mois.

Un an.

Deux ans.

Cinq ans.

Dix ans.

Vingt ans.

Tout ça ... sans toi ?

ça parait énorme.

Parce que désormais chaque heure compte pour une éternité.


 
http://gentyusa.blog.lemonde.fr/files/2008/08/dsc_0136.1218984706.JPG


Parfois, quand j'arrive à me concentrer sur autre chose assez longtemps ou assez fortement, j'ai l'impression qu'il n'existe plus. Je pense toujours à lui, mais c'est diffus. Le réveil est dur comme de la pierre, quand ma pensée reprend son fil normal.

J'ai d'autres moments de pause : de temps en temps j'ai l'impression que tout ça n'était qu'un mauvais rêve, qu'on est encore ensemble. Mais je veux dire, j'y crois vraiment. ça m'arrive parfois le matin, quand j'ai fait un beau rêve, par exemple, ou quand je suis dans un endroit qui ne me fait pas du tout penser à lui. Là, le réveil est moins dur, je redescens plutôt lentement sur terre ... ces moments me font du bien mais ... je me fais un peu peur.

Je repars pour une nuit de plus à espérer rêver de lui pour avoir l'impression d'être à ses côtés ... et à espérer ne pas rêver de lui pour ne pas subir la réalité du réveil.



La petite Bill, elle est malade.
Elle a besoin d'une promenade
Avec un qui serait son amoureux,
Une heure ou deux.
La petite Bill, y'a le temps qui presse.
Elle a besoin d'une caresse,
Des doigts gentils, des doigts doux,
Dessus dessous.

Bill, ma Bill, t'es comme tout le monde:
Quand ça coule de tes yeux, ça tombe
Mais c'est pas des confettis,
Cette pluie.

Elle a trop lu de littérature,
La plume coeur, les égratignures,
Les petits revolvers en dentelles,
Les coups d'ombrelle.
Elle les a attendus, sans rire,
Les rubans bleus, les soupirs,
Que des trucs qui existent pas
Qu'au cinéma.

Bill, ma Bill, t'es comme tout le monde:
Quand ça coule de tes yeux, ça tombe
Mais c'est pas des confettis,
Cette pluie.

La petite Bill elle fait la gueule.
Elle dit qu'elle est tout le temps toute seule
Mais tout le monde vit séparé
Du monde entier.
Elle a beau faire du jardinage
Dans son vingt-quatrième étage,
Géraniums et bégonias,
Ça lui réussit pas.

C'est une vieille maladie poisseuse,
Un sacré manque d'amour qui creuse.
Dans nos villes dans nos campagnes,
Ça gagne.

C'est une vieille maladie poisseuse,
Un sacré manque d'amour qui creuse.
Dans nos villes dans nos campagnes,
Ça gagne.

Bill, ma Bill, t'es comme tout le monde:
Quand ça coule de tes yeux, ça tombe...

Alain Souchon - La petite Bille, elle est malade

Ecrit par ptit-pois

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