Ce qui me ferait du bien, je crois, c'est un de tes vêtements pour me blottir dans ses bras de tissu. Je te l'avais demandé, ou tu me l'avais proposé, les deux je crois, pour mes nuits sans toi, la semaine. Mais ton armoire n'était pas à portée de main, on s'était dit, plus tard, et on avait zappé.
Si j'avais su ...
Enfin j'aurais pu y penser quand on s'est remis ensemble l'année dernière, surtout que j'ai bien senti la deuxième rupture arriver ... mais ... est ce que, quand on est en couple, on se dit "Faudrait que je prépare la prochaine rupture, si y'en a une ?" Non. On cherche à se blottir contre l'être aimé, on se demande pas si on aura besoin de pleurer contre son t shirt, plus tard.

J'arrive pas à vivre sans toi, je n'y arrive pas ...

D'abord la dégradation progressive. Ensuite la longue pause. Puis la rupture, très sèche, tes mots très définitifs. Et tout de suite après, cet échange de mails où tu me promettais avec douceur que ce n'était pas fini, que plus tard ... ou tu paraissais déjà regretter, déjà être triste ... maintenant ce silence.

Tu me manques.

Tu me manqueras tous les jours où je ne te verrai pas. Et toutes les nuits.


 

Retrouver du travail.
Dénicher la ptite robe de mes rêves soldée 50%.
Voir le retour du soleil derrière ma fenêtre.
Papoter avec des copines.
Me mutiler les doigts.
M'affamer. 
Prendre des anti dépresseurs.
Pleurer, angoisser, vomir.

Non. Rien ne me console de ton absence.

"... et si je rêve tant pis, ..."

Ta voix, j'aimerais entendre ta voix. Le premier truc qui m'a séduite en toi, parce que je t'ai entendu pour la première fois avant de te voir. J'ai envie de t'appeller et de raccrocher juste pour avoir droit à un Allo ... dit de ton timbre doux et profond à la fois. S'il n'était pas presque deux heures du matin, je le ferais. Je suis dans un état de manque tel à cette minute que la peur que ça me fasse du mal plus qu'autre chose ne m'empêcherait de rien. Mais à deux heures du matin, tu as probablement sombré dans les bras de Morphée ... qui a bien de la chance.
Tes mains ... j'aimais tellement y blottir les miennes à l'improviste.
Tes yeux aux couleurs changeantes ...
Toutes ces petites particularités physiques qui échappent sûrement aux gens que tu cotoies quotidiennement mais qui sont cruciaux pour une femme amoureuse ... et toutes tes petites expressions, tes intonations, ... la voix que tu prends quand tu veux avoir l'air sérieux, comparée à celle qui me dit des mots d'amour, encore différente de celle ... si froide, que j'ai entendue pour la dernière fois ...
Je voudrais être un téléphone ... pour approcher ta bouche, pour approcher ton oreille ... pour que tu me parles, et me transportes sur toi ... pour ne jamais quitter ta voix, et t'aimer, t'aimer, t'aimer, mon amour, mon amour perdu ...


 

On est liés. Pour toujours. Fais ce que tu veux, on reste liés. On s'est fait trop de bien, on s'est fait trop de mal, pour s'oublier. Le lien a été trop fort pour se défaire. Vas-y, piétine, gâche tout. ça fait un mal de chien, je m'en fais pour ma santé mentale mais pour ça je ne m'inquiète pas : on sera toujours ensemble.

On commence 2011 l'un sans l'autre mais une autre année sera la nôtre.

Si un jour tu as un enfant avec une autre, je suis sûre qu'il aura mes yeux.

C'est pas "les étoiles,les voiles", c'est pas des trucs qu'on dit pour faire beau ou qu'on ne pense qu'à la minute où on le prononce. C'est juste la réalité, les faits et c'est tout !

Et même si on ne se parle pas pendant dix ans, vingt ans, je sais qu'on reviendra l'un vers l'autre. Un jour. Ou pas. ça n'a pas d'importance. On est liés pour la vie. Et toutes celles d'après.

Et tu n'arrives même pas à le nier.