ptit-pois

Toutes ces plumes qu'on y laisse

Dimanche 16 octobre 2011 à 18:43

Je veux me réveiller.



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Je suis dans la glace depuis trop longtemps.
Je veux me sentir vivre.
Je veux aimer et être aimée.
Je veux me tenir debout et marcher.
Plutôt même courir.
Je veux renaître.

Je ne veux plus avoir envie de mourir.
Je ne veux pas me tuer moi, je veux tuer ma douleur.
Je veux jetter ma boîte d'AD à la poubelle. Je bénis le jour où ça arrivera.
Je veux manger sans vomir, je veux aimer sans avoir peur, je veux rire sans faire semblant.

Je dois choisir la vie.

Je ne veux plus vivre dans les ténèbres de notre amour. Dans ce que nous ne sommes plus. Dans ce que nous avons été. Dans ce qui ne me brûle plus et ne me brûlera jamais plus.

J'avais froid tout à l'heure. Il fait beau, un magnifique temps d'automne, un peu frais mais enveloppé de soleil et de senteurs. Je me suis promenée dans les champs, j'ai mangé une mûre oubliée et respiré les effluves de la Terre qui va bientôt se rendormir.
Tu ne me manquais pas.
Je me suis dit que si nous étions ensemble à ce moment, si nous passions le week end ensemble, je ne me serais pas rendu compte qu'il faisait beau. Je serais restée enfermée dans ta cage même plus dorée. Ta cage usée. Ta cage rouillée.
J'avais froid mais j'ai eu envie de manger de la glace dans le jardin. Alors j'ai mangé de la glace assise dans l'herbe tiède.

Je dois choisir la vie.
Je n'ai pas l'énergie pour tout ça, je suis vide et chancelante. Mais je vais la trouver.
Je n'aime pas la vie. Je n'ai aucun appétit. Je me force à vivre. Mais je sais que la vie me récompensera si je m'accroche à elle.
Que l'existence pénible deviendra la vie.

Des banalités.
Mais voyez vous, j'ai choisi la vie.
Et c'est pas anodin, c'est juste énorme, c'est un choix : je ne vis pas comme ça, sans savoir, sans penser. Non. Je mesure chaque heure, chaque minute, chaque pensée, parce que tous les instants me font mal comme un objet trop lourd pèserait sur ma poitrine. Chaque instant, je sais que je vis parce que je l'ai décidé. Que je me bats parce qu'un jour j'irai bien. Un jour j'aurai gagné le combat.

J'aurai choisi la vie.

Ecrit par ptit-pois

Vendredi 14 octobre 2011 à 23:43

La gaieté.



http://blogs.lexpress.fr/cafe-mode/wp-content/blogs.dir/755/files/2011/09/tamu-charlotteolympia.jpg

Ecrit par ptit-pois

Vendredi 14 octobre 2011 à 17:59

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Oui, parce que j'ai passé tant que temps à vouloir qu'il m'aime.
A me dire que malgré tout, je sais qu'il m'aime et qu'on s'aimera toujours.
Me dire que je l'aime.

Mais est ce que je me suis demandé si MOI, JE M'aime encore ?
Depuis quand je ne me suis pas dit que MOI je m'aimais bien ?

On se perd vite ...



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Ecrit par ptit-pois

Mercredi 12 octobre 2011 à 23:18

... avoir un amoureux ou pas.
En général, je me dis que l'amour ce n'est pas pour moi, que de toutes façons j'ai déjà trop donné.
Mais parfois, j'ai envie d'avoir un amoureux. De le retrouver le soir, d'avoir le coeur qui bat, de faire l'amour. Oui, un amoureux. Pas un copain, pas un mari, un amoureux. Quelqu'un sans prise de tête, sans distance, sans tout ça. Quelqu'un "qui vient me chercher au boulot le soir", comme me disait une amie. Tu as besoin de ça, disait elle. Oui, j'aimerais bien.
Mais d'un autre côté, je suis pas sûre que je puisse vivre ça sans sans souffrir au bout. ça ne m'a jamais gênée d'être célibataire, être en couple ne fait pas partie de mes projets obligatoires de vie. Si je trouve quelqu'un avec qui faire un bout de chemin, tant mieux, sinon tant pis. 

En tout cas, je sais que je ne veux plus sortir avec lui, plus avoir de projets, peut être même que je le rejetterais quand même s'il était le dernier homme sur Terre.

Il est l'amour de ma vie mais plus l'homme de ma vie.



http://blues.lapin.org/strips/eb20100522-Wanted-Mort-et-vif.gif
(image trouvée ici)

Ecrit par ptit-pois

Lundi 10 octobre 2011 à 14:49

En cherchant quelque chose dans mes mails, je me suis dit que j'allais tenter une expérience. J'ai relu ceux qu'on s'était envoyés au tout début, puisqu'on s'est rencontrés sur Internet (hé oui). Et ça ne m'a rien fait. Mieux : je nous ai trouvés ridicules. J'ai même ri à deux ou trois reprises.
Je n'avais pas l'impression qu'il s'agissait de nous, plutôt celle de lire un mauvais roman épistolaire de gare.
C'est si loin. C'était une autre moi.

Je guéris. Sans bruit, sans tapage, sans m'en rendre compte, comme prévu.

Et ça fait du bien.



http://85.img.v4.skyrock.net/85c/doucediva/pics/3036450097_1_3_2UzrG9Sw.jpg

Ecrit par ptit-pois

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