ptit-pois

Toutes ces plumes qu'on y laisse

Dimanche 18 septembre 2011 à 1:42

C'est étrange comme ces vagues reviennent. Comme à certains moments, j'ai une envie de t'écrire comparable à une envie de me ruer sur une clope si j'étais fumeuse ou sur un joint si j'étais heu, fumeuse aussi.
Alors j'essaie de parler d'autre chose à quelqu'un d'autre, je clique sur le ptit bonhomme vert d'msn, je passe un coup de fil, je discute avec mes Sims. Ou j'essaie de remplacer ça par un autre truc mauvais pour la santé, la bouffe en grosses quantités, la mutilation. Ou m'occuper à autre chose, traîner sur Internet, peindre. Quelque chose qui occupe mes mains, mon esprit. Jusqu'à ce qu'il soit une heure décente pour se coucher. Même si ça ne me servira à rien non plus, puisque je ne dormirai pas parce que je pense trop à toi. Parce que la seule chose qui me soulagerait dans ces moments, c'est t'écrire un mail ou un texto, et je ne peux pas, autant que je ne pourrais pas m'allumer un joint, là tout de suite, si j'étais en cure de désintoxication. C'est mon lot d'ancienne droguée.



J'ai tiré un trait sur nous. J'ai avalé le fait que je serai toujours malheureuse avec toi. Et pourtant, j'ai toujours ces vagues.

Je dois dire ... je ne renie rien de ce que j'ai pu écrire ici, sur le fait que nous serons liés pour toujours. Mais j'ai fini par comprendre qu'il m'a fait du mal, vraiment, profondément, et ce, par pur égoïsme. En amour, on peut faire du mal à autrui sans s'en rendre compte, ou parce qu'on prend une voie différente de la sienne. C'est triste pour l'autre, mais c'est un risque. Mais lui, il m'as blessée par pur égoïsme. Et ça c'est impardonnable, ou du moins ça peut l'être une fois, pas deux. J'ai pardonné une fois ... mais cette fois ci, il m'a laissée seule avec moi même assez longtemps pour que je comprenne qu'un deuxième pardon ne pourrait pas déboucher sur autre chose que de la souffrance supplémentaire. Que tu ne changeras pas, qu'on ne changera jamais. Evidemment, je le déplore, pire que ça, je le pleure et ça me dévore. Mais je dois mettre ça dans un coin de ma tête et te conjuguer au passé.
Je veux dire ... le fait qu'il fera toujours partie de moi, qu'on sera lié pour toujours, est compatible avec le fait qu'on ne doit pas se remettre ensemble.
Voilà, c'est ça. C'est exactement ça.
ça sera aussi compatible avec le fait que je puisse rencontrer d'autres hommes, et toi d'autres femmes. Peut être retomber amoureuse.
D'ailleurs, je sens que je t'aime différemment à présent. Plutôt comme quelque chose qui fait partie de moi, plus comme cette force, cet élan, cette émotion.
C'est bizarre, mais ça ressemble à ce qu'on ressent quand la personne qu'on aime meurt. On continue de l'aimer, de l'avoir dans un coin de sa tête, mais différemment, on vit d'autres choses qui ne renient pas cet amour qu'on a (mais qui n'est plus réellement de l'amour) on vit les deux en même temps, tout cohabite, mais sans se mélanger, les deux vivent l'un à côté de l'autre sans se marcher sur les pieds, chacun sa vie.
Je ne sais pas si j'explique bien. Mais c'est vraiment ce que je ressens en ce moment.



J'aimerais qu'on soit amis.
On s'est écrit des textos, récemment, où on a papoté, on s'est échangé de petites nouvelles, tout gentiment, comme deux amis qui n'ont pas souvent l'occasion de se croiser. J'ai vraiment aimé ça, c'était si simple et si naturel, apaisant. Evidemment ça n'a pas duré, ça a vite dérapé dans le langage semi-amoureux ... mais je ne te comprends pas. Tu dis vouloir te faire pardonner, qu'on recommence ensemble, que tu m'aimes, mais concrètement, tu ne fais rien pour ça, même pas me proposer de se revoir, même pas me téléphoner (c'était il y a plusieurs semaines et je n'ai aucune nouvelle de toi depuis). "Concrètement" ... peut être qu'au fond, tu as compris comme moi que notre histoire ne peut plus être dans le concret, ne sera probablement plus autre chose qu'un lien moral. Je nous vois bien comme ces amants qui s'aiment alors qu'ils ont une vie amoureuse chacun de leur côté. Mais des amants moraux.


Tu vois, j'avance, je change d'avis, j'apprends.


Autre chose ... j'aurais l'impression de trahir ce blog, quelque part, de trahir tout ce que j'ai écrit ici, si je guérissais de cet amour qui me pourrit la vie quasi quotidiennement. De me trahir moi-même aussi, d'avoir souffert tout ça pour rien.
C'est dur, ça.
Oui, j'ai encore du mal, le chemin est encore long, mais putain j'avance, je refuse de crever à petit feu, je veux vivre, vivre, me réveiller, tu entends ?





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(Photo prise ici )

Ecrit par ptit-pois

Lundi 15 août 2011 à 20:19

Je ne pouvais pas ne pas poster ici aujourd'hui. Même si j'avais eu un emploi du temps surchargé, même si j'avais été dans un bois au mlieu de nulle part, j'aurais posté. Il fallait bien que je souffle les deux bougies de ce blog, non ?

Deux ans, ça fait sept cent trente jours. Je comptais les jours au début, chaque article portait le numéro correspondant.
On est restés séparés environ trois mois, soit environ quatre-vingt dix jours, puis on est à nouveau sortis ensemble environ un an et demi, et là ça fait environ sept mois (pardonnez moi, j'éviterai de compter) qu'on est à nouveau séparés.
J'ai créé ce blog environ trois semaines après notre première séparation.

Le temps prend d'autres proportions dans certains cas, non ? J'ai l'impression que c'était hier autant j'ai l'impression que c'était il y a deux ans.

J'ai vécu les deux ans depuis ce fameux soir où il m'a quittée et où j'ai complètement plongé sans trop y penser, j'étais en vacances loin de chez moi avec deux amies, je n'en ai parlé à personne, je n'en avais pas envie. Je me demande si lui aussi y a pensé. Maintenant j'ai recommencé le décompte, depuis le 2 janvier 2011, vous pouvez compter si le coeur vous en dit, moi je n'en ai pas le courage.
Je ne sais pas où je serai le 2 janvier 2012, peut être dans ses bras ? Peut être qu'on en riera ? Peut on rire de tout ... de ça ? De ce mal qu'on se fait à nous mêmes ?

Pas grand chose n'a changé dans ma vie, à vrai dire, depuis juillet 2009. J'ai terminé mes études, j'ai trouvé un CDI, je me bats contre ma dépression, j'avance. Je l'aime et le regrette toujours.
On en est nulle part. On a repris contact il y a quelques semaines, mais je n'ai pas compris où il voulait en venir et il a disparu de ma vie comme il y était rentré à nouveau. J'imagine que ce sera comme ça périodiquement, et puis qu'un jour je me rendrai compte que les mois sans s'être donné de nouvelles sont devenus des années.
Je suis partagée, quoi. Je ne sais plus quelle version sera la bonne.
Dernièrement, j'ai effacé toutes nos conversations msn où on s'enguelait que je gardais sur mon ordinateur ainsi que certaines photos. Il y a toujours un dossier à son nom, celui là restera, mais sera bien planqué.
J'ai entendu une rumeur qui disait qu'il avait une nouvelle copine. Elle s'est averée fausse. J'ai bien morflé ce jour-là.

Voilà, je me force à vivre, il faut bien continuer, continuer en attendant quoi ?
Je suis obligée de vivre comme ça.

En tout cas, je me félicite d'avoir créé ce blog, il m'a tant aidée et m'aide toujours ...



 

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Ecrit par ptit-pois

Lundi 25 juillet 2011 à 14:17

Pour cette drôle de barque qu'un jour nous avons prise,
Ne croyant plus qu'en nous et en nos lois habiles
Toi et moi qui embarquent, quittant la terre promise
Dont les amours se nouent en un destin fragile ...
Pour ce drôle de navire qui fut notre refuge,
Où nos corps bousculés se croyaient immortels
Nous attendant au pire, affrontant les déluges
Nos joies miraculées de criantes éternelles ...
Je te quitte ...

Pour les subtiles nuances de nos doutes éclairés,
Le serment de nos coeurs et nos routes bohémiennes,
Pour nos belles divergences et nos complexités,
Pour l'infini bonheur de ta peau sur la mienne ...
Pour toutes nos expériences savamment excitées,
Nos fumées et nos cames, nos jeux électrisants,
Pour notre adolescence qu'ensemble on a quitté
Pour l'homme et pour la femme que nous sommes à présent ...
Je te quitte ...

Pour nos puissantes querelles qui nous brûlèrent les ailes,
Nos tendresses officielles et nos fuites instinctives
Pour ces instants mortels de vrai bonheur bordel !
A contempler le ciel claquant d'étoiles furtives
Pour ce grand firmament patiemment dessiné
Et pour ce ciel vivant où nous nous sommes planqués ...
Pour les nombreux tourments si souvent contournés
Et pour tous les suivants où tu vas me manquer ...
Je te quitte ...
Je te quitte ...

Olivia Ruiz

Ecrit par ptit-pois

Jeudi 23 juin 2011 à 22:42

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Ecrit par ptit-pois

Lundi 18 avril 2011 à 22:31

J'écris moins mais je n'en pense pas moins.
La pleine lune en plein visage quand je ferme les volets ou le "Mais je pensais que c'était fini pour toi ..." d'une amie qui voit les larmes monter dans mes yeux quand elle raconte un truc à Son sujet ... il y a encore et toujours plein de détails près à me sauter à la gorge et à la nouer.
On est séparés officiellement depuis un peu plus de trois mois. Hé oui. La dernière fois, on avait tenu un peu moins. On a donc battu un triste record.
Les dernières nouvelles que j'ai de lui remontent à plusieurs semaines. Je ne compte pas, vous me pardonnerez, ça fait trop mal. Il est si loin, si loin. Avant de l'aimer et d'être séparée de lui, je crois que je ne mesurais pas à quel point le monde est vaste.



http://www.rocknfrance.fr/visuelsAlbums/10013_sta.jpg


L'amour, c'est l'espace et le temps rendus sensibles au coeur. Marcel Proust

Ecrit par ptit-pois

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