ptit-pois

Toutes ces plumes qu'on y laisse

Jeudi 3 septembre 2009 à 1:18

C'est dommage qu'on doive toujours revenir sur terre à un moment.

Il y a toujours un retour au trivial, au banal, au vulgaire.

Pas seulement en amour, en tout. On doit toujours retourner à la trivialité. 

Comme quand on avait passé une belle nuit d'amour et qu'il fallait que tu quittes mes bras encore baignés dans le sommeil pour aller bosser.

Comme la réalité qui te tape sur l'épaule ... bon ça va, je t'ai donné une superbe histoire, tu en as bien profité, il est temps de rentrer maintenant ...

Oh, encore cinq minutes s'il vous plait ... encore juste cinq petites minutes dans ses bras ...



Plus jamais ... plus jamais dormir contre toi

Ecrit par ptit-pois

Mercredi 2 septembre 2009 à 17:03

L'amour donne envie de vivre.
Le désamour donne envie de mourir.

Je m'en veux d'écrire des phrases qui ressemblent à un dialogue de téléfilm TF1, mais que voulez vous, je cherche à comprendre.

Et je ne pense QU'A çA.

Jusqu'à tourner la tête et changer de place quand je m'assois derrière un petit couple qui s'embrasse dans le bus. Je suis devenue une larme vivante. Non. Une larme agonisante.



http://1.bp.blogspot.com/_gWNedzrFlRM/SLHiGRy0hJI/AAAAAAAAAQg/FMOacEFDVA0/s320/medium_larme.2.jpg



Larme. L'arme ?

Ecrit par ptit-pois

Mardi 1er septembre 2009 à 23:56

Oui. Il faudra du temps.

Parce que là je souffre à nouveau de la même façon qu'avant.

Dire que la dernière fois qu'on s'est vus en tant que couple, j'ai refusé que tu me prennes dans tes bras parce que je faisais la gueule.

Et dire que.

http://shrezade.blogs.psychologies.com/photos/uncategorized/2007/09/22/triste_sans_toi_2.jpg

Ecrit par ptit-pois

Mardi 1er septembre 2009 à 12:40

Aujourd'hui j'ai eu une fois de plus la preuve de son immense égoïsme. Preuve qu'il souffre et qu'il m'aime encore, aussi. Et que c'est pour ça qu'il est immensément égoïste.
Je hais l'impression de lui courir après. Et encore plus celle de ce gâchis énorme. ça c'est les impressions qui tirent des larmes.

Et celle que c'est moi le bourreau ... celle là me fait exploser le coeur de colère devant tant d'injustice.

Il me faudra encore beaucoup de temps avant de ne plus tendre l'oreille dès qu'une voiture passe devant ma porte, de ne plus sauter sur mon portable les mains tremblantes dès qu'il émet le moindre bruit, d'arrêter me retourner dans la rue parce que j'ai cru le reconnaitre dans un passant, mais aujourd'hui, mes larmes sont dûes à la colère, au sentiment d'injustice, je veux me révolter, je veux apprendre à vivre sans lui, je veux retrouver le goût de la vie, je veux vivre et grandir ...

Je ne veux pas me laisser me noyer dans mes larmes ...

Il y a cette phrase du Che : "la résignation est un suicide permanent". 
Je préfère me tirer une balle dans la tête tout de suite plutôt que de continuer comme ça. Parce que le résultat est le même, mais dans le deuxième cas je souffrirai beaucoup plus.
Dans la vie, soit on accepte de se battre pour le bonheur, soit on arrête. On ne peut pas vivre en étant aussi malheureux.

J'espère que ces quelques lignes serviront à quelqu'un qui me lira autant qu'à moi.

Je le regretterai toujours. Toujours. Mais je dois, à présent, apprendre à vivre avec, et cesser de me suicider lentement.
 

 http://conjurationdeslivres.com/images/livres/orage-2.jpg

Ecrit par ptit-pois

Lundi 31 août 2009 à 22:15

Lui et moi.

Moi, j'avais décidé de laisser tomber l'amour, après plusieurs histoires dans lesquelles les larmes avaient pesé beaucoup plus lourd que les sourires au moment de passer à la caisse.

Lui, une histoire longue et pénible n'avait même pas fissuré sa foi : il croyait dur comme fer en l'amour, en moi, en lui et surtout en nous.

Je n'avais rien demandé à personne, moi. Sauf qu'il en avait décidé autrement, et il a bien réussi. ça m'a pris beaucoup, beaucoup de temps à ne plus avoir peur qu'il ne me rappelle jamais. Mais il a réussi. J'ai réussi.

Avant lui, il y avait eu des amours très rapides, ou alors à sens unique, dans un sens ou dans l'autre. C'est lui qui m'a appris ce que c'était que de ressentir un échange de forces en serrant quelqu'un dans ses bras.

Et là, il me laisse comme ça. S'il n'était jamais venu, je serais restée endormie, mon coeur aurait vieilli et j'aurais été fanée avant l'âge. Ceci m'empêchera toujours de regretter ce qui s'est passé entre nous ... mais en même temps, je lui en veux beaucoup d'avoir bataillé pour ranimer mon ptit coeur abimé et ensuite le laisser battre très fort ... mais dans le vide.

Tout ce temps à lui faire du bouche à bouche et des électrochocs pour l'attacher au sien et qu'ils vivent ensemble une grande et belle histoire ... pas toujours simple, mais où l'amour était notre phare, notre bouée de sauvetage, notre port d'attache. Oui, c'est pour ça que j'avais réussi à y croire ... tout ce temps et toute cette énergie pour le laisser orphelin ... c'est du gâchis. On aurait pu être heureux, les rois du monde. Si il n'y avait pas tous ces détails qui forment un énorme obstacle.

Aujourd'hui, je suis toute seule dans le bateau et c'est moi qui crie qu'il est en train de gâcher nos vies à tous les deux.

Je veux que ce soit comme dans les films qu'on va voir à quatorze ans, je veux que le jeune homme de mon histoire se rende compte de sa bêtise au milieu d'un dîner très animé et qu'il abandonne tout pour courir sonner à ma porte, les pieds nus sous la pluie ...

 

http://4.bp.blogspot.com/_36ngEsk1Enw/ScFUq7RxCHI/AAAAAAAACJ4/R_GuyRa71OE/s400/A9713.jpg


Comme eux, Holly et Paul, oui voilà.

Ecrit par ptit-pois

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