ptit-pois

Toutes ces plumes qu'on y laisse

Dimanche 6 septembre 2009 à 17:01

Let's say goodbye with a smile, dear,
Just for a while, dear, we must part.
Don't let the parting upset you,
I'll not forget you, sweetheart.

We'll meet again, don't know where, don't know when,
But I know we'll meet again, some sunny day.
Keep smiling through, just like you always do,
'Til the blue skies drive the dark clouds far away.

So will you please say hello to the folks that I know,
Tell them I won't be long.
They'll be happy to know that as you saw me go,
I was singing this song.

After the rain comes the rainbow,
You'll see the rain go, never fear,
We two can wait for tomorrow,
Goodbye to sorrow, my dear.


Johnny Cash - We'll meet again

Ecrit par ptit-pois

Dimanche 6 septembre 2009 à 16:09

ça ne me ressemble pas, tout ça. Je n'ai pas tant l'habitude de me plaindre sur mon sort. Si on me rencontrait dans la vie réelle, "irl" pour employer une expression à la mode, on aurait une image tout à fait différente de moi. En général, je suis pleine d'espoir et je relativise énormément. Mais là, c'est trop pour un seul coeur. Ici, c'est un exutoire, j'écris tout ce que je ne peux pas lui dire, ou je fais des bilans qui me font avancer pas à pas. Mais je suis loin d'être aussi négative ou pessimiste dans la vie quotidienne.

Je me suis souvent demandé si ce que je ressentais n'était pas disproportionné. Ressentir un tel choc, maigrir, passer des après midis entiers à pleurer, être incapable de rire naturellement, perdre le sens de l'humour ... surtout quand on s'y attendait, quand il y avait des ombres au tableau depuis des mois, quand on n'est pas sûre qu'on aurait pas fini par quitter soi même sur le long terme.
Je ne sais pas exactement.


http://www.diva-yoga.com/images/postures/pince-debout-uttanasana/pince_debout1.jpg

Parfois ça me fatigue de regarder en moi même.

Ecrit par ptit-pois

Samedi 5 septembre 2009 à 18:23

Ben voilà, on est arrivés au quarantième jour. Je ne sais pas pourquoi, mais pour moi c'est un cap, peut être encore plus important que celui des un mois. Je pense forcément aux quarante jours de la traversée du désert, à la mise en quarantaine ... je suis athée mais il y a des symboles auxquels on échappe pas.

Un petit bilan s'impose donc ...

Il y a quelques jours, il a mis une nouvelle distance entre nous en m'apprenant qu'il ne voulait plus me voir ni m'entendre pour l'instant. (Evidemment pas en ces termes, on l'aura compris, monsieur n'a jamais été élu prix nobel du courage ni de la franchise). Après la première réaction, j'ai compris que ça va me faire du bien et aider grandement ma guérison. D'abord parce que je ne suis plus autant tentée de le contacter : je sais que je n'aurai pas de réponse. Ensuite parce que je ne l'aurai plus sous mes yeux constamment (son msn reste muet). J'aurais tellement aimé qu'on soit amis et qu'on vive ensemble cette douleur de commencer une vie l'un sans l'autre. Mais pour lui, c'est apparemment trop difficile, du moins pour l'instant. L'idée d'aller m'asseoir sur son paillasson pour le forcer à me dire ce qui se passe dans sa tête m'a très souvent titillée, mais on dirait que je n'ai pas l'esprit assez romanesque ... et où ça mènerait ?

J'ai eu tort de vouloir couper les ponts par la force : heureusement, je ne tenais jamais longtemps, ma période la plus longue a été d'une semaine. Il vaut mieux, je le sais maintenant, être naturel, et la décision de couper ou de continuer vient d'elle même plus tard, une fois que le choc, cette sensation de coup de poing dans l'estomac, s'est estompé. J'ai essayé qu'on ait de bons rapports. On y est pas arrivés. J'espère de tout coeur qu'on puisse y revenir un jour. Je compte sur le temps pour moins souffrir, mais aussi sur ce même temps pour qu'il se rende compte de la bêtise qu'il a faite il y a quarante jours, que la vie étant tellement plus belle ensemble. Je ne dis pas que je suis irremplacable, mais je me refuse à croire qu'il ne m'a jamais aimée et que ses projets n'étaient que du vent ... 

J'ai aussi recommencé à sortir un peu, j'ai encore du mal à rire mais j'ai des amis patients. Et recommencé à m'occuper des projets qui pourrissent, même si le coeur n'y est plus. Je fais toujours des cauchemars, mais au moins je dors. Je n'aime toujours pas ce que je mange, mais je fais de nouveau de vrais repas. Je n'ai pas encore décidé de l'oublier, de ne plus l'aimer, de cesser d'espérer, mais je n'écris plus de textos que je n'envoie pas au dernier moment.

Disons que la tristesse est toujours là, mais que je me suis un peu solidifiée, je n'ai plus l'impression que je vais m'écrouler à chaque pas. ça ne va pas mieux, il me manque toujours, mais je commence doucement à me faire une raison ... je ne sais plus ce que je veux. S'il revient demain et me propose de recommencer ensemble, je serais ivre de bonheur, bien sûr. Mais il n'est pas dit que j'accepterais tout de suite, il devra reconquérir ma confiance d'abord.

Laisser son coeur geler, laisser son amour devenir une distance froide et banale, ce doit être cela la vie ...

Est ce que la vie m'intéresse encore ?

Il m'arrive de penser que non ... ce qui s'est passé il y a quarante jours, même si je m'y attendais, m'a fait l'effet d'un coup de napalm sur un champ bien vert.

Il va falloir beaucoup d'autres "quarante jours" ...


http://www.7sur7.be/static/FOTO/pe/1/3/10/large_434455.jpg

Ecrit par ptit-pois

Vendredi 4 septembre 2009 à 2:12

Nous deux c'est fini. VDM

Ecrit par ptit-pois

Vendredi 4 septembre 2009 à 1:38

http://theeastwood.canalblog.com/images/StreepBridges.jpg

Sur la route de Madison.

Ce film là, je l'ai découvert tard, après en avoir beaucoup entendu parler, je l'ai vu par hasard il y a peut être un an. Il ne me tentait pas, et je n'ai pas aimé. Parce que je n'aime pas ce genre d'histoire, les amours impossibles, mais qui le sont parce qu'on se l'interdit, parce qu'on se met des barrières ...
Evidemment, tout amour n'est pas forcément fait pour être vécu dans la durée. Mais ... s'interdire aussi durement quelque chose, c'est une idée qui me déplait profondément.

Seule la fin m'a plu, quand on se rend compte qu'il a pensé à elle toute sa vie. Et j'avoue avoir un peu peur que Lui et moi, on finisse comme ça.

Ecrit par ptit-pois

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